samedi 21 septembre 2019

Combattre le varroa dans les colonies

Le varroa, on en a tous dans nos ruches.

Certains traitent, d'autres pas. Alors voici mon histoire et pourquoi j'ai lu à peu près tout ce qui existe sur le sujet.

traiter le varroa
    Mis à jour le 6 février 2024

J'ai  commencé l'apiculture à la fin du siècle passé, dans les années nonante. A l'époque, les traitements étaient relativement simples: un traitement après le retrait des hausses. On a tout utilisé : amitraze, perizin, ... et puis un traitement de contrôle trois semaines après le premier gel. On mettait beaucoup de produits chimiques et ça marchait.

Jusqu'au jour, où quand j'ai voulu ouvrir pour le traitement de contrôle, toutes les abeilles étaient mortes au fond de la ruche. Et cela pour toutes les colonies du rucher. Elles ne manquaient pas de nourriture, j'avais fait tout correctement comme les  années précédentes mais le résultat était devant moi. J'avais tout perdu.

Il est difficile de décrire les sentiments qui vous habitent à ce moment: de la tristesse, du découragement, de l'incompréhension. Tristesse de perdre les colonies que l'on chouchoute, découragement de devoir recommencer, incompréhension car on ne sait pas ce qui s'est passé.

A court terme, vous devez nettoyer les ruches, ramasser les abeilles mortes, brûler les cadres, passer la ruche au chalumeau. Rien de réjouissant.

Le diagnostic : trop de varroas malgré le traitement de fin de saison.

A ce moment, j'ai décidé de me documenter à fond sur le varroa et sur les techniques de lutte. Ne rien négliger, comprendre, connaître et rester alerte aux nouvelles techniques. J'ai beaucoup lu, j'ai discuté avec d'autres apiculteurs. J'ai découvert que je n'étais pas le premier à connaître cette mésaventure. Certains abandonnent l'apiculture, d'autres n'en tiraient pas les leçons et connaissaient encore des pertes importantes. Certains évoluaient et cherchaient de nouvelles techniques. J'ai choisi d'être de ceux-là.


Et je peux vous dire que cela marche. Il faut tout combiner. Hiverner des ruches avec peu de varroas, éventuellement traiter avant la pose des hausses, utiliser les techniques bio-techniques, traiter les essaims, faire des essaims nus, jouer sur la température de la ruche, employer le cadre à mâles, pratiquer le blocage de ponte, traiter dès le retrait des hausses, retraiter dès le mois de septembre, faire un traitement de contrôle en hiver...

Toutes ces techniques avec les médocs ou avec des huiles essentielles donnent d'excellents résultats. L'avenir est aussi à l'abeille VSH.

L'avantage de lire ce livre réside dans le choix qu' il vous laisse de sélectionner les techniques qui correspondent à votre façon de pratiquer l'apiculture.

Une bonne nouvelle, j'ai réuni la description de tous ces moyens qui sont à notre disposition dans un livre et je le tiens à jour avec les nouveaux développements. Si vous aussi, vous ne voulez plus perdre vos colonies, n'hésitez pas. Par rapport au remplacement d'une colonie (au moins 150 euros), il ne coûte que quelques euros et vous évitera de grosses déceptions.








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