Mis à jour le 16 septembre 2019
Vous avez certainement lu dans la presse que les abeilles sont menacées. Le terme est sans doute exagéré bien que dans certaines régions, les pertes de colonies sont très importantes. Il y a plusieurs causes à cet situation. Regardons les une par une.
Les pesticides:
A mon avis, c'est la cause principale de dépérissement des ruches. Les produits chimiques utilisés dans l'agriculture et même dans les jardins sont toxiques pour les abeilles.
Soit immédiatement en leur faisant perdre le sens de l'orientation et la conséquence est d'empêcher le retour à la ruche ce qui cause à grande échelle son affaiblissement.
De façon plus insidieuse, l'abeille peut ramener à la ruche du pollen contaminé par les produits chimiques et la conséquence se manifestera à moyen-terme lors du nourrissement des larves qui seront intoxiquées. Cela arrêtera le développement de la ruche au printemps avec les conséquences dommageables que l'on peut imaginer. Ruche affaiblie, pas de nourrice pour prendre la relève, moins de butineuses et effondrement de la colonie. C'est ce que les anglais appellent le CDD "Colony Collapse Disorder".
Cette cause est la plus difficile à combattre. les possibilités sont:
- signer les pétitions contre les pesticides (glyphosate, ...)
- arrêter leur utilisation dans les jardins
- installer son rucher dans une région où l'agriculture intensive n'est pas ou peu pratiquée. recherchez les environnements sains (vergers non pulvérisés, jardins, jachères, ...).
Le varroa:
Cet acarien présent dans les ruches depuis les années 80 est le deuxième gros problème pour les apiculteurs. Il se reproduit très vite dans les alvéoles où les abeilles font leur nymphose. Il a été introduit en Europe au départ d'Asie où il vit sur l'Apis Cerana.
L'acarien se nourrit de l'hémolymphe (liquide plus ou moins analogue au sang) de l'abeille. De ce fait, il affaiblit l'insecte et surtout pratique des portes d'entrées pour les virus présents dans la colonie.
La lutte contre le varroa est difficile. L'utilisation d'acaricide, n'est possible qu'après la récolte du miel pour éviter de le contaminer avec les produits employés.
Durant la saison, l'apiculteur n'a à sa disposition que des techniques bio-dynamiques qui ralentissent le développement du varroa. Ces techniques sont efficaces quand elles sont utilisées régulièrement. Il est possible aussi d'utiliser la rupture de ponte pour combattre le varroa.
Le frelon asiatique est une espèce invasive qui est arrivée à Bordeaux en 2004. Depuis il progresse à travers la France au rythme de 100 km par an.
Il consomme des mouches et des abeilles surtout en fin d'été et à ce titre est un prédateur impitoyable pour les abeilles qui sont incapables de se défendre.
Le frelon asiatique dont le nom scientifique est vespa velutina nigrothorax, construit des nids en papier en haut des arbres et est difficile à apercevoir et à détruire. En fin de saison, la colonie disparaît. Ce sont des reines fondatrices qui recommence le cycle au printemps suivant.
Pour mieux connaître la biologie du frelon asiatique ainsi que les façons de lutter contre ce prédateur des abeilles, lisez l'article sur le frelon asiatique et les techniques de lutte.
Son nom scientifique est Aethina tumida. Il s'agit d'un coléoptère de 5 à 7 mm de long de couleur foncée. Il varie du brun foncé au noir. Ils pondent des oeufs dans la ruche qui donnent naissance à des larves de un cm de couleur blanc crème qui se nourrissent de miel, de pollen et de larves d'abeilles. Ces larves creusent des galeries dans la cire et sont à l'origine de dégâts importants. Les excréments laissés par les larves provoquent des fermentation.
Les larves quittent la ruche et s'enterrent pour former une chrysalide. Leur déplacement peut être de plusieurs mètres avant de trouver un terrain approprié pour s'enterrer jusqu'à 30 cm dans le sol.
Les coléoptères adultes peuvent voler sur plusieurs kilomètres et contaminer d'autres ruchers.
La présence du coléoptère des ruches est à déclaration obligatoire.
Pour éviter la propagation du coléoptère, il faut être prudent dans l'introduction de matériel de l'étranger.
La fausse-teigne est une mite. Il en existe de deux espèces: la petite fausse-teigne et la grande. Elle a l'aspect d'un papillon aux ailes brun clair assez terne.
La fausse-teigne s'introduit dans les ruches où elle pond des oeufs qui donneront naissance à des larves qui se développent dans la cire et creusant des tunnels. Les larves tissent aussi une toile. Normalement, une colonie en bonne santé parvient à se débarrasser de la fausse-teigne.
La fausse-teigne pond également dans des cadres vides. Évitez d'abandonner des cadres car elles s'introduisent partout. Une attention spéciale doit être portée au stockage des hausses après la saison.
Pour prévenir la ponte dans les hausses, il est recommandé de les empiler en plaçant en-dessous et au-dessus une protection de type moustiquaire afin d'assurer une ventilation d'air frais à travers les hausses. Les larves n'aiment pas la ventilation ni la lumière. Vous pouvez compléter cette technique en déposant au-dessus des hausses un peu d'acide acétique dans un bocal. L'acide doit être placé au-dessus car il est plus lourd que l'air et il redescend ainsi dans les hausses. Un inconvénient à ce traitement à l'acide est l'oxydation (rouille) qu'il provoque sur toutes les parties métalliques. Évitez de respirer l'acide acétique qui est toxique pour les poumons.
Pour commander de l'acide acétique.
Pendant l'hiver, il arrive qu'une souris pénètre dans la ruche et fasse son nid dans le fond. Elle ne fait pas beaucoup de dégâts mais elle dérange les abeilles.
Il est facile de se prémunir des rongeurs en installant la réduction d'entrée sur la ruche pendant la mauvaise saison.
Ce problème est plus gênant car les pics font des trous dans la ruche qui ainsi n'est plus isolée. Les pics attaquent le nid pour manger les abeilles et les larves.
Si vous constatez ce genre d'attaque, une seule solution empêcher les pics d'arriver aux ruches. Soit au moyen d'un rucher couvert soit par une protection par des filets métalliques.
Le frelon asiatique:
Le frelon asiatique est une espèce invasive qui est arrivée à Bordeaux en 2004. Depuis il progresse à travers la France au rythme de 100 km par an.
Il consomme des mouches et des abeilles surtout en fin d'été et à ce titre est un prédateur impitoyable pour les abeilles qui sont incapables de se défendre.
Le frelon asiatique dont le nom scientifique est vespa velutina nigrothorax, construit des nids en papier en haut des arbres et est difficile à apercevoir et à détruire. En fin de saison, la colonie disparaît. Ce sont des reines fondatrices qui recommence le cycle au printemps suivant.
Pour mieux connaître la biologie du frelon asiatique ainsi que les façons de lutter contre ce prédateur des abeilles, lisez l'article sur le frelon asiatique et les techniques de lutte.
Le petit coléoptère des ruches:
Son nom scientifique est Aethina tumida. Il s'agit d'un coléoptère de 5 à 7 mm de long de couleur foncée. Il varie du brun foncé au noir. Ils pondent des oeufs dans la ruche qui donnent naissance à des larves de un cm de couleur blanc crème qui se nourrissent de miel, de pollen et de larves d'abeilles. Ces larves creusent des galeries dans la cire et sont à l'origine de dégâts importants. Les excréments laissés par les larves provoquent des fermentation.
Aethina tumida |
Les coléoptères adultes peuvent voler sur plusieurs kilomètres et contaminer d'autres ruchers.
La présence du coléoptère des ruches est à déclaration obligatoire.
Pour éviter la propagation du coléoptère, il faut être prudent dans l'introduction de matériel de l'étranger.
La fausse-teigne:
La fausse-teigne est une mite. Il en existe de deux espèces: la petite fausse-teigne et la grande. Elle a l'aspect d'un papillon aux ailes brun clair assez terne.
La fausse-teigne s'introduit dans les ruches où elle pond des oeufs qui donneront naissance à des larves qui se développent dans la cire et creusant des tunnels. Les larves tissent aussi une toile. Normalement, une colonie en bonne santé parvient à se débarrasser de la fausse-teigne.
La fausse-teigne pond également dans des cadres vides. Évitez d'abandonner des cadres car elles s'introduisent partout. Une attention spéciale doit être portée au stockage des hausses après la saison.
Pour prévenir la ponte dans les hausses, il est recommandé de les empiler en plaçant en-dessous et au-dessus une protection de type moustiquaire afin d'assurer une ventilation d'air frais à travers les hausses. Les larves n'aiment pas la ventilation ni la lumière. Vous pouvez compléter cette technique en déposant au-dessus des hausses un peu d'acide acétique dans un bocal. L'acide doit être placé au-dessus car il est plus lourd que l'air et il redescend ainsi dans les hausses. Un inconvénient à ce traitement à l'acide est l'oxydation (rouille) qu'il provoque sur toutes les parties métalliques. Évitez de respirer l'acide acétique qui est toxique pour les poumons.
Pour commander de l'acide acétique.
Les souris:
Pendant l'hiver, il arrive qu'une souris pénètre dans la ruche et fasse son nid dans le fond. Elle ne fait pas beaucoup de dégâts mais elle dérange les abeilles.
Il est facile de se prémunir des rongeurs en installant la réduction d'entrée sur la ruche pendant la mauvaise saison.
Les pics:
Ce problème est plus gênant car les pics font des trous dans la ruche qui ainsi n'est plus isolée. Les pics attaquent le nid pour manger les abeilles et les larves.
Si vous constatez ce genre d'attaque, une seule solution empêcher les pics d'arriver aux ruches. Soit au moyen d'un rucher couvert soit par une protection par des filets métalliques.
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