Mis à jour le 7 juillet 2021
Après deux ans de blog, je constate que je n'ai jamais écrit un article sur les ruches. Voici cet oubli réparé.
En quelle matière?
Il en existe de nombreux modèles, souvent en bois et de plus en plus souvent, en matière synthétique. Je ne vous cache pas que j’ai une préférence pour le bois qui est une matière naturelle.
Pour des usages particuliers, des ruches ou ruchettes en matériaux synthétiques peuvent être utilisés notamment en raison de leur poids ou de leur grande qualité d’isolation. D’une manière générale, la ruche en bois doit être retenue pour conserver la colonie d’abeilles durant l’ensemble de l’année. Ce matériau respire et régule mieux l’humidité que le plastique.
Le
bois utilisé devra être de bonne qualité tant pour sa
résistance et sa dureté. Les meilleures essences sont : le
douglas, le mélèze, le sapin du nord, l’acacia, le châtaigner…
Il convient de retenir une épaisseur suffisante (minimum 18 mm,
idéal 21 mm) ce qui sera le garant de sa durabilité et d’une
bonne isolation durant l’hiver. Une grande qualité d’assemblage
de la ruche est également à privilégier. Une ruche en bon bois et
bien assemblée doit tenir de nombreuses années et encore être en
service au bout de 10 ans. Mes plus vieilles ruches ont vingt ans et
ne font pas leur âge.
À
ce stade, il est important d’insister sur la standardisation du
matériel. Il est essentiel de bien choisir sa première ruche et
ensuite d’acheter du matériel identique afin d’assurer
l’interchangeabilité des éléments entre eux. Cette règle de bon
sens est parfois oubliée et cause beaucoup de
difficultés par la suite pour certaines opérations.
Quel modèle de ruche choisir ?
Vaste question à laquelle il n’y a pas de réponse unique. Je vais cependant essayer de vous orienter.
Si vous faites partie d’un groupement apicole de votre région, discutez avec les apiculteurs pour savoir quel type de ruche ils utilisent et quels sont leurs avantages et inconvénients. Ils ont certainement choisi une ruche adaptée aux conditions climatiques, aux miellées et à l’abeille de votre coin.
Voici quelques modèles de ruche :
La Dadant
La Dadant est le modèle de ruche le plus courante en Europe. Avec son volume de 54 litres, elle est bien adaptée aux hivers longs et rigoureux. Au printemps, on y place des hausses de 17 cm, soit la moitié d’un corps. Elle existe en 10 cadres ou 12 cadres de large. C’est une ruche pour les grosses miellées. Son principal inconvénient est son poids.La Voirnot
Il s’agit d’une ruche cubique de 36 × 36 × 36 cm. Il s’agit d’une ruche divisible ce qui signifie que les hausses ont la même hauteur que le corps. Dans certaines techniques, on inverse le corps et la hausse ce qui présente l’inconvénient de récolter du miel dans des cadres qui ont contenu du couvain. Le volume de la Voirnot convient aux régions avec hiver long et rigoureux.L'inconvénient de la Voirnot est de constituer des tours de six voire sept corps en saison. Ce n'est pas l'idéal en cas de fièvre d'essaimage.
La Warré
Plus petite que la Voirnot, la Warré est aussi cubique 30 × 30 × 30. Bien adaptée à la grappe d’abeille. C’est aussi une divisible. Cette ruche plus légère est bien adaptée aux femmes et aux personnes plus âgées quand le poids important d’une Dadant commence à poser problème.L'inconvénient est le même que pour la Voirnot. Les corps sont plus légers mais il faut en déplacer plus pour visiter le couvain.
La Kenyanne
Ruche traditionnelle, sans dimension standard qui se prête bien à la construction par un bricoleur averti.Pour plus de détails et notamment un plan de montage je vous conseille l'article consacré à la ruche kenyane.
La ruche-tronc
Et puis n'oublions pas la ruche-tronc. Elle est écologique et a certainement été inspirée de l'observation de colonies qui trouvaient refuge dans des troncs d'arbres creux. Pour les amateurs de ruches à kl'ancienne, les avantages et la façon de la fabriquer est expliquée dans l'article suivant.
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