Mis à jour le 8 octobre 2023
Les pertes de colonies font malheureusement partie de l'apiculture. Mais il s'agit surtout d'une question de proportion. Perdre 5 à 10 % de ses colonies en hiver est acceptable. Mais quand les pertes sont dans des proportions plus élevées, il convient de s'interroger sur les causes et sur les solutions concrètes à apporter.
Quelles sont les causes de pertes?
Essayons de les lister pour ensuite les décrire et chercher des solutions.
- la famine et/ou le manque de nourriture
- la perte de la reine en hiver
- l'empoisonnement par des pesticides
- l'affaiblissement de la colonie par le varroa
- les maladies
La famine ou le manque de nourriture
La famine peut intervenir à tout moment. On croit que le printemps ou l'été sont des périodes continues de miellée et que les abeilles ont assez à manger. Ce n'est pas toujours le cas.
Même en saison, une période longue de mauvais temps peut intervenir qui empêche les abeilles de sortir. A cette époque le couvain est nombreux et nécessite des quantités de nourriture importantes. En cas de mauvais temps, les abeilles doivent se contenter de ce qui est présent dans la ruche et parfois cela ne suffit pas.
Ces périodes de disette peuvent affaiblir fortement une colonie et aller jusqu'à la famine. Pensez-y quand le mauvais temps s'installe durant le printemps ou l'été, surtout si vous avez retiré les hausses et qu'il y a beaucoup de couvain. Le cas échéant, un nourrisseur avec du sirop 50/50 fera l'affaire pour sauver la colonie.
En hiver, la situation est différente. si vous avez convenablement nourri à la fin de l'été et que l'isolation de la ruche est adéquate, la colonie doit tenir jusqu'au printemps. Le mois le plus difficile pour la colonie est généralement le mois de février. Il y a peu de floraisons, peu de sorties et le couvain devient plus important avec l'allongement des jours. Le plus simple est de donner un pain de candi à chaque colonie.
Un signe caractéristique de la famine est de trouver des abeilles mortes avec la tête dans une alvéole. Si vous prenez délicatement l'abeille entre vos doigts, vous verrez que la langue est tirée ce qui indique qu'elle est morte en cherchant de la nourriture ou fond des alvéoles.
Un autre cause de perte liée à la nourriture est d'héberger les abeilles avec des réserves impropres à l'hivernage. Certains miels contenant du mélézitose vont provoquer des dysenterie chez l'abeille s'ils sont consommés en trop grande quantité . Ces miels de fin de saison sont a proscrire comme réserve. Les miellats contiennent du mélézitose et doivent être retirés de la ruche si présents en grande quantité.
Même en saison, une période longue de mauvais temps peut intervenir qui empêche les abeilles de sortir. A cette époque le couvain est nombreux et nécessite des quantités de nourriture importantes. En cas de mauvais temps, les abeilles doivent se contenter de ce qui est présent dans la ruche et parfois cela ne suffit pas.Ces périodes de disette peuvent affaiblir fortement une colonie et aller jusqu'à la famine. Pensez-y quand le mauvais temps s'installe durant le printemps ou l'été, surtout si vous avez retiré les hausses et qu'il y a beaucoup de couvain. Le cas échéant, un nourrisseur avec du sirop 50/50 fera l'affaire pour sauver la colonie.
En hiver, la situation est différente. si vous avez convenablement nourri à la fin de l'été et que l'isolation de la ruche est adéquate, la colonie doit tenir jusqu'au printemps. Le mois le plus difficile pour la colonie est généralement le mois de février. Il y a peu de floraisons, peu de sorties et le couvain devient plus important avec l'allongement des jours. Le plus simple est de donner un pain de candi à chaque colonie.Un signe caractéristique de la famine est de trouver des abeilles mortes avec la tête dans une alvéole. Si vous prenez délicatement l'abeille entre vos doigts, vous verrez que la langue est tirée ce qui indique qu'elle est morte en cherchant de la nourriture ou fond des alvéoles.
Un autre cause de perte liée à la nourriture est d'héberger les abeilles avec des réserves impropres à l'hivernage. Certains miels contenant du mélézitose vont provoquer des dysenterie chez l'abeille s'ils sont consommés en trop grande quantité . Ces miels de fin de saison sont a proscrire comme réserve. Les miellats contiennent du mélézitose et doivent être retirés de la ruche si présents en grande quantité.
La perte de la reine en hiver
A partir du mois de septembre jusqu'au mois de mai, la perte de la reine est un évènement grave pour la colonie. En effet, il n'y a plus de mâles ou pas encore de mâles matures et le renouvellement de la reine et surtout sa fécondation sont compromis.
En cas de perte de la reine à cette période, la solution est le remérage avec une reine fécondée ou la réunion avec une autre colonie. Certains apiculteurs gardent des reines dans des mini-plus durant l'hiver. J'ai traité cette question dans l'article sur la perte de la reine à la fin de l'hiver.
L'empoisonnement par des pesticides
Cette cause est souvent mise en avant par les apiculteurs. Il est vrai que les pratiques agricoles qui utilisent des produits chimiques sont néfastes pour les colonies d'abeilles. Surtout si les produits utilisés ont une grande rémanence, restent dans le sol et ressortent avec la culture suivante.
Ce pollen est une bombe à retardement car il sera consommé au printemps par le couvain ce qui provoque parfois l'effondrement de la colonie plusieurs mois après la récolte.
Le varroa
À mon avis, il s'agit de la cause principale de perte de ruches et dans des proportions bien supérieures aux 5 ou 10 % des pertes naturelles.
Le varroa se reproduit dans la cellule où grandit la larve. Pendant le développement de celle-ci, les varroas lui occasionnent des morsures pour se nourrir de l'hémolymphe. Ces morsures sont autant de portes d'entrée pour les virus. Dès la naissance, l'abeille est ainsi affaiblie.
Avec le temps et le développement de la colonie, le nombre de varroas augmente. Il double en fait chaque mois et passé un certain stade, la colonie meurt.
Je suis souvent appelé en hiver au moment du traitement de contrôle par des apiculteurs qui découvrent leurs colonies mortes. Quand on les interroge sur les traitements effectués, je suis abasourdi par les réponses: pas de traitement, un traitement juste après la miellée, des produits utilisés inefficaces ...
C'est affligeant car il existe aujourd'hui de nombreux moyens pour contrer le varroa. Pas seulement des produits chimiques mais aussi des méthodes bio-techniques, les huiles essentielles, des produits naturels comme l'acide oxalique.
Quand on voit les prix élevés atteints par les colonies, il semble aberrant de ne pas protéger ses colonies.
J'ai repris dans un livre simple, à la portée de chacun, toutes les méthodes que l'on peut appliquer pour diminuer la pression du varroa. Le calendrier de mise en oeuvre est aussi expliqué minutieusement. Ce livre est tenu à jour en fonction de l'évolution de techniques. Pour un prix modique (7,99€ pour la version papier 3,49€ pour la version électronique), il serait dommage de s'en priver et de mettre ses colonies en danger. Pour le commander.
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C'est affligeant car il existe aujourd'hui de nombreux moyens pour contrer le varroa. Pas seulement des produits chimiques mais aussi des méthodes bio-techniques, les huiles essentielles, des produits naturels comme l'acide oxalique.
Quand on voit les prix élevés atteints par les colonies, il semble aberrant de ne pas protéger ses colonies.
J'ai repris dans un livre simple, à la portée de chacun, toutes les méthodes que l'on peut appliquer pour diminuer la pression du varroa. Le calendrier de mise en oeuvre est aussi expliqué minutieusement. Ce livre est tenu à jour en fonction de l'évolution de techniques. Pour un prix modique (7,99€ pour la version papier 3,49€ pour la version électronique), il serait dommage de s'en priver et de mettre ses colonies en danger. Pour le commander.
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